Nefesh Yehoudi - Vayikra / Bamidbar / Dévarim - Ch. Et J. Hagège
Eclairage et réflexion sur les Parachiyot et les fêtes de l'année
Après le succès remporté par le premier livre sur Béréchit et Chémot, auprès d'un très large public, nous avons la joie Baroukh Hacheur de vous présenter le Tome II de "Nefesh Yehoudi". Il rassemble aussi de très belles études et d'intéressants commentaires de Moussar (pensée juive) sur les autres parachiyot et fêtes correspondant aux trois derniers livres de la Torah.
L'objectif de "Nefesh Yehoudi" est d'extraire de chaque paracha les enseignements et le Moussar qu'elle contient tout en présentant des points essentiels de chacune d'elle.
A travers un questionnement sur des midrachim étonnants, et de profondes guemarot, nous essayons pour chaque section de développer un grand principe de la pensée de Hazal (Nos Sages) grâce auquel chaque Juif pourra découvrir sa richesse intérieure, travailler ses bonnes Midot (traits de caractère) et ainsi s'améliorer.
Le roi Chlomo écrit dans le livre de Michlé (4,13) : « Accroche-toi au Moussar, ne t'affaiblis pas, garde-le car il est ta vie. »
On peut se demander pourquoi le roi Chlomo ne dit pas simplement au sujet du Moussar qu'il est un but essentiel dans la vie de l'homme mais emploie plutôt l'expression "il est ta vie" ?
Il est écrit dans Pirké Avot (4,1) : « Qui est l'homme riche ? Celui qui se réjouit de sa part. » Et on le voit au quotidien : celui qui a une grande famille, la santé, de l'argent... mais abrite des sentiments de "jalousie, désirs, et envies d'honneurs" (Pirké avot 4,28) n'est jamais satisfait, jamais serein et sa richesse n'est donc qu'illusoire. Mais qui est l'homme qui se réjouit de sa part ? C'est celui qui étudie la Torah et en particulier le Moussar. En effet, le Moussar permet au ben Israël de comprendre son immense valeur et d'apprécier les outils qu'Hachem lui a donnés pour accomplir sa mission : il est ainsi sauvé de "la jalousie". En ce qui concerne "les désirs" il est écrit dans Kidouchin [30b) : « J'ai créé le Yetser haRa [mauvais penchant) et J'ai créé la Torah comme (unique) antidote ». Enfin, l'étude de la pensée juive conduit l'homme à l'humilité, qualité qui le sauvera de nombreux maux dont "la recherche des honneurs".
Ainsi, le roi Chlomo a bien dit : « il est ta vie » car chacun apprécie sa vie et s'en réjouit en fonction de sa perception des choses et celle-ci dépend directement de l'étude du Moussar. Rav Dessler zal" dit à ce sujet au début de son ouvrage : « Celui qui est riche dans sa rouh'nioute (spiritualité) est le seul homme véritablement heureux ».